"Trame"- 50 x 50 cm - technique mixte / toile - 2012 |
Elle fait partie de ces peintres autodidactes pétris de
cultures littéraires et artistiques.
Orientée vers des études de Lettres Modernes, alors qu’elle
souhaitait faire Beaux Arts, elle fait ses classes prépa au lycée Condorcet,
les poursuit à Paris X Nanterre jusqu’à l’agrégation, puis s’oriente vers les
métiers du journalisme et de la communication écrite. Se marie à 35 ans et créé
son agence. Bouleversement : à 42 ans, elle divorce et remet toute sa vie
en question, décide de peindre et change son nom pour mieux renaître, en
peinture.
Liée à la Provence par ses amis les Fontanarosa longtemps
fréquentés pendant sa jeunesse, passionnée par l’œuvre et la vie de Nicolas de
Staël, elle décide avec sa compagne Catherine et son fils Benjamin de quitter
Paris et installe son atelier près de Ménerbes.
Pendant douze ans, Louise Cara se livre à un travail acharné
comme si elle devait « rattraper le temps perdu « et peint au fil
de plus de dix séries des formats de plus en plus grands, matiérisés, créant
ses couleurs , mixant les techniques par des jeux de superposition (
encre/huile), juxtaposant glacis et matification.
Audacieuse aussi, elle pousse les portes de deux lieux
mythiques du Vaucluse : à Bonnieux la Galerie de la Gare en 2004 et 2005,
puis au Grenier à Sel d’ Avignon où elle présente en 2010, deux séries
décisives Totems City et Villes Labyrinthe qui marqueront un
tournant déterminant dans sa peinture, séries/piliers de son abstraction à
venir. Elle y fera coïncider ce que l’art de l’Orient et la peinture moderne
occidentale lui inspirent conjointement,
pour s’épouser dans son travail sans opposition.
La ville de Quimperlé lui propose en 2012 de réaliser une
exposition dans la célèbre Chapelle des Ursulines dans laquelle elle scelle le
lien entre ses dernières séries : Totems
City, Villes Labyrinthe, Urban Kilim, Fil d’Ariane, Trame. Toutes inspirées
par la ville ancienne et moderne et surtout par la médina de Fès. Cette
inspiration nourrit son travail depuis 2006 pour prendre aujourd’hui un tracé
abstrait, et transparent, presque dématiérisé : Labyrinthe, Fil d’Ariane,
Trame.
C’est sur ce thème de l’entrecroisement que Louise Cara a
tissé aussi des rapprochements avec d’autres artistes pour créer des mises en
résonance pendant des Festival, au cours d’improvisations et de «
performances « . Ainsi pour construire plus largement dans le croisement
des cultures et des disciplines
esthétiques ce que sa peinture évoque dans son propos et son style mêmes.
Ses collectionneurs sont en Jordanie, en Californie, à Montréal,
en Suisse, au Maroc, à Prague, Bruxelles, Lisbonne, Barcelone, Paris et en
Provence.
En avril/mai 2013 , la galerie
Pascal Lainé de Ménerbes expose toiles – papiers – gravures issus
principalement de la série : Trame.
infos : http://galerie-pascal-laine.com
infos : http://galerie-pascal-laine.com
PROLONGATION DE L’EXPOSITION LOUISE CARA
RépondreSupprimerJusqu’au 28 mai prochain
L’exposition Trames de Louise Cara rencontre un vif succès depuis son ouverture le26 avril dernier.
La Galerie Pascal Lainé a donc décidé de la prolonger jusqu’au 28 mai prochain.
5 nouvelles toiles appartenant à cette même série viennent de s’ajouter récemment aux cimaises de la galerie.
Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h30 à 12h30 et de 15h30 à 19h30